Obligatoire, mais pas rasoir : mettre en place des formations en compliance qui fonctionnent.
La fin de l’année arrive et tout le monde se précipite pour faire sa « corvée » de formations obligatoires en compliance. Avec des journées de travail bien remplies, on ne va pas prioriser une activité souvent perçue comme ennuyeuse, chronophage et pas toujours utile. On attend donc le dernier moment pour s’y mettre.
Et pourtant, ces formations sont cruciales pour la bonne conduite des affaires, et puisqu’elles sont obligatoires, la question de les suivre ou pas ne se pose. On devrait plutôt se poser la question de savoir comment les rendre suffisamment attrayantes pour susciter l’intérêt et apporter une valeur ajoutée.
Chez eSkills nous nous sommes posés la question et nous avons développé une méthode pour créer des modules de formation digitale en compliance impactants et amusants. Elle se décline en 4 points :
- La préparation
- La trame
- L’implication
- La théorie
LA PRÉPARATION : UNE FORMATION EN COMPLIANCE QUI FONCTIONNE A ÉTÉ BIEN PRÉPARÉE EN AMONT
La clé pour développer une formation en compliance qui fonctionne est de :
- Bien en définir les objectifs et d’identifier les compétences que les apprenants devront maîtriser à l’issue de la formation
- Ne se concentrer que sur ça et sur rien d’autre, pour ne dispenser que les informations nécessaires.
Une fois la ligne directrice tracée, il est important de déterminer à qui s’adresse la formation.
- Quel est le niveau de connaissance des apprenants ?
- Faut-il distinguer plusieurs publics cibles ?
- Quelles erreurs fréquentes ou graves sont commises par notre cible ?
- Etc.
Une bonne connaissance des personnes à qui s’adresse la formation permet de développer un contenu adapté, comme des mises en situation ou des exemples réels et réalistes, ainsi que des parcours personnalisés.
Source : Lutte contre le blanchiment d’argent
LA TRAME : ÉVEILLER L’INTÉRÊT AVEC DU STORYTELLING ET DES EXEMPLES
Nous avons tous perdu l’habitude de rester assis à écouter attentivement quelqu’un parler. Avouez-le, même en réunion, vous avez tendance à décrocher lors de présentations trop longues. Heureusement, que ce soit pour des réunions ou des formations, il existe de nombreuses techniques d’animation qui favorisent la participation, la prise de décision et la mémorisation.
Parmi ces techniques, l’une des plus efficaces pour conserver l’attention des apprenants, c’est de leur raconter une histoire. En effet, c’est plus divertissant qu’un cours magistral, on identifie plus rapidement les notions importantes à retenir et on peut s’identifier aux personnages s’ils sont suffisamment proches de nous.
Source : Introduction au GDPR
Divertir
La protection des données personnelles ou la lutte contre le blanchiment d’argent ne sont, à priori, pas des sujets qui prêtent à rire. On peut toutefois se référer à un cas réel qui a défrayé la chronique ou inventer un cas réaliste mais un peu exagéré pour piquer la curiosité de l’apprenant.
Aller droit au but
De la même façon que les contes aident les enfants à identifier et à surmonter les épreuves qu’ils rencontrent, le storytelling permet à l’apprenant de se concentrer sur la notion principale à retenir et l’attitude à adopter s’il se retrouve dans la situation décrite.
S’identifier au « héro »
Pour continuer l’analogie avec le conte, les exemples utilisés pour illustrer la formation permettent à l’apprenant de s’identifier au personnage qui se retrouve en situation critique, et ainsi de mieux comprendre les conséquences d’un défaut de compliance.
IMPLIQUER L’APPRENANT POUR L’INCITER À RÉFLÉCHIR
Une fois l’attention de l’apprenant captée avec une histoire, une technique pour rendre la formation efficace, c’est de l’impliquer. Mais attention, toutes les méthodes ne se valent pas ! Si le quizz en fin de formation semble être souvent la solution privilégiée pour vérifier que l’apprenant a bien compris les notions importantes, il présente quand même quelques inconvénients :
- Si le quizz est trop compliqué, c’est stressant ;
- S’il est trop facile, c’est ennuyeux !
Dans tous les cas, il ne vous aidera pas à rendre vos formations compliance attractives.
Inciter l’apprenant à réfléchir et évaluer ses connaissances peut se faire de façon informelle et efficace en l’invitant à prendre des décisions tout au long de la formation, lors de mises en scènes interactives, en le faisant participer à un scénario interactif et évolutif pour une complète immersion.
Source : Lutte contre le blanchiment d’argent
ET LA THÉORIE DANS TOUT ÇA ?
Vous l’aurez certainement compris, la théorie est infusée dans le storytelling, les exemples et les scénarios. Cette infusion ne reprend bien sûr que les notions essentielles à connaître, que l’on définit en amont du projet. Les informations annexes, si elles sont intéressantes, peuvent être mise à disposition depuis la formation pour ceux qui veulent aller plus loin. Ainsi il n’y a pas d’ambigüité sur ce qu’il faut retenir de la formation.
Source : Sensibilisation à l’abus de marché
Toutes les notions ne peuvent cependant pas faire l’objet d’un storytelling. Une dose de théorie pure doit souvent être conservée, ne serait-ce que pour souligner le caractère réglementaire de la formation. Afin de ne pas assommer les participants avec trop de jargon technique, nous recommandons d’utiliser un langage simple, quitte à mettre les textes de loi en annexe, et de découper la partie théorique en séquences qui s’alternent avec des illustrations, des modules vidéo, des quizz, etc.
Si vous aussi vous souhaitez passer à des formations compliance qui fonctionnent et qui ne soient pas des corvées pour vos collaborateurs, découvrez : nos formation prêtes-à-l’emploi ou contactez-nous pour un projet sur-mesure !
